Les antidouleurs, le paracétamol
Les antidouleurs sont des médicaments utilisés en médecine dans le traitement de la douleur des patients, il en existe différentes sortes qui ont leur propre action.
Publié le 13/02/2024
Les antidouleurs sont des médicaments utilisés en médecine dans le traitement de la douleur des patients. Ils sont classés en 3 paliers par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Le palier 1 regroupe le paracétamol, l'aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) - tels que Ibuprofène, Diclofénac, Kétoprofène - qui sont destinés aux douleurs légères à modérées. Ce sont des médicaments antalgiques qui diminuent la sensation de douleur.
Le palier 2 comporte des opioïdes faibles comme le tramadol ou la codéine, souvent associés à des antalgiques de niveau 1 et qui soulagent les douleurs modérées à intenses.
Le palier 3 correspond aux opioïdes forts comme la morphine et ses dérivés qui calment les douleurs très intenses et sévères. Ce sont des analgésiques qui agissent en supprimant la sensibilité à la douleur, en bloquant l'acheminement au système nerveux.
Le PARACÉTAMOL est l'antalgique le plus consommé en France, il permet de soulager les maux de tête, les maux de gorge, les états grippaux, les douleurs dentaires et musculaires, les règles douloureuses et la fièvre. Il est délivré en 500 mg ou 1000 mg sans ordonnance, il présente peu de contre-indications et, si on respecte la posologie (en espaçant les prises de 6 heures), a peu d'effets secondaires, sauf en cas d'allergie ou de problème hépatique, un surdosage s'avérant toxique pour le foie. Chez l'adulte il ne faut pas dépasser 3 g par jour et les femmes enceintes peuvent le prendre de manière ponctuelle. Chez l'enfant la posologie est de 15 mg/kg toutes les 6 heures en ne dépassant pas 60 mg/kg par jour.
Pour certaines douleurs telles que les migraines il vaut mieux prendre de l'aspirine ou de l'Ibuprofène qui ont une action anti-inflammatoire. Ils présentent cependant plus de risques comme des problèmes cardio-vasculaires, une augmentation de la tension artérielle ou risque d'ulcère.
D'une manière générale avant la prise d'un antidouleur en auto-médication il faut toujours bien lire la notice afin de vérifier les contre-indications et les effets indésirables, veiller au surdosage involontaire et en cas de questionnement ne pas hésiter à prendre conseil auprès de son médecin ou de son pharmacien.